Patrimoine

Les Chapelles Calvaire Erigé vers le milieu du 19e siècle, époque à laquelle on installe le cimetière à son emplacement actuel. Ce calvaire vient en remplacement de celui qui, depuis très longtemps, était installé là où quelques années plus tôt on a édifié l’école primaire (entre 1840 et 1848) et qui donnait son nom à […]

Les Chapelles

Calvaire

Erigé vers le milieu du 19e siècle, époque à laquelle on installe le cimetière à son emplacement actuel.

Ce calvaire vient en remplacement de celui qui, depuis très longtemps, était installé là où quelques années plus tôt on a édifié l’école primaire (entre 1840 et 1848) et qui donnait son nom à la rue de la Croix (aujourd’hui rue du 5 novembre).
Chapelle ou Oratoire :

L’oratoire (du latin oratorium) est le lieu, généralement privé, consacré à la prière. Une chapelle peut être un oratoire.

Chapelle Notre Dame de Bonne Espérance ;

Elle s’élevait au coin de la place de l’église, en bordure de route.

C’était également un oratoire, construit en briques joliment appareillées, précédé de quelques marches et fermé par une grille.

Elle fut détruite le 5 novembre 1918, au cours des bombardements qui précédèrent la libération de la ville.

Son architecture et sa décoration extérieure, telles qu’elles apparaissent sur des photographies de l’époque, permettent de supposer qu’elle fut érigée aux environs de 1830.

Chapelle du Dieu de Pitié [rue des Hayzettes]

Construite en briques mais malheureusement cimentée ct crépie, cette chapelle ne laisse plus apparaître aucune trace d’inscription votive ou de date d’érection.
Bien peu de personnes se souviennent que les voisins et amis des mourants s’y réunissaient le soir pour une neuvaine en vue de demander la guérison du malade.

Sa particularité, ou plutôt son originalité, réside dans sa double niche.

Hagiographie.-C’est au 13è siècle que le Pape institua la Fête-Dieu. Celle-ci a lieu le 1er dimanche après la Pentecôte.

Chapelle Roty [rue Louis Duboc]

Chapelle Roty dédiée à  » Notre Dame du Mont Carmel  »

II apparaît que cette chapelle serait la plus ancienne de Berlaimont. Elle possède, fait rare dans notre région, trois petites consoles. La plus grande, au centre, permettait vraisemblablement d’y déposer des fleurs ou une offrande tandis que les deux autres, plus petites, devaient recevoir une bougie.
Elle aurait vraisemblablement été édifiée vers la fin du 17e siècle par la famille Roty, en hommage à Pierre Roty, curé doyen de Berlaimont qui, en 1670, fut reçu par le roi Louis XIV qui lui permit de prendre dans la forêt royale de Mormal le bois nécessaire à la reconstruction de l’église paroissiale dont la maçonnerie venait d’être achevait.
Elle était dédiée à Notre Dame du Mont Carmel, mais les inscriptions votives, encore visibles au début du siècle, sont maintenant disparues (il faut remarquer que Notre Dame du Mont Carmel devait être particulièrement vénérée à Berlaimont à cette époque car avant la révolution l’autel de la Vierge à l’église abritait une statue de celle-ci).

L’état d’abandon dans lequel se trouvait cette chapelle a nécessité, par risque d’effondrement sur la chaussée, l’enlèvement des parties à risque. Aujourd’hui les pierres d’une vétusté certaine se situent à l’abri dans l’attente d’une reconstruction sur un autre terrain.

Hagiographie.- Dès le 12e siècle, vivait sur le Mont Carmel, en Palestine, une communauté de moines désireux de continuer, en ce haut lieu, une tradition de prière, remontant au prophète Elie. Venus par la suite s’établir en Europe, ces religieux furent approuvés en 1225 par le pape Honorius III et prirent le nom de Carmes, en souvenir de l’emplacement du premier monastère. Le 16 juillet 1251, la Vierge apparut à Saint Simon de Stock, sixième général de l’ordre et révéla au ‘elle manifesterait une protection à tous ceux qui revêtiraient l’habit, ou scapulaire, dit de Notre Dame du Mont Carmel. En 1726, le pape Benoît XIII étendit à toute l’église la fête commémorant cette apparition. Il existe un pèlerinage à Notre Dame du Mont Carmel à Hecq et à Saint-Martin Rivière, dans l’Aisne. Fête le 16 juillet.

Chapelle du Embu haut

Si cet édifice, constituée d’un appareillage de moellons rectangulaires, érigé dans la rue du Embu-Haut ressemble en apparence à beaucoup d’autres, il possède une grille tout à fait particulière.
C’est une plaque de métal dans laquelle l’artisan a percé quelques trous.

En haut apparaît la date 1853, puis en dessous un pique, un carreau, un coeur et deux trèfles, entourant les initiales G et A.

On y voit, en outre trois petites ouvertures ovales et une ronde qui permettaient, sans doute, de regarder dans la niche et d’avoir accès au tronc.

Certains disent que ces dessins de cartes sont une évocation de la dédicace à Notre Dame de Quartes ce qui est tout à fait discutable et rien jusqu’ici ne peut le confirmer.

Niche [au dessus de la porte du n°62 de la rue du 5 Novembre]

Le 5 novembre Ï918 Les troupes britanniques libèrent la ville de Berlaimont
d’où le nom de rue du 5 novembre qui s ‘appelait auparavant rue de la Croix.
La grille protège une statuette de la Vierge, rien n’est gravé dans la pierre et
malgré de nombreuses recherches, il a été impossible d’en retrouver la dédicace.

Notre Dame de Bon Secours [23, rue Fernand Thomas]

Cet oratoire est constitué de colonnes de pierres de forme rectangulaire, avec qui plus est, le socle bien marqué par rapport au fût. Il est de forme carrée et possède tous les éléments caractéristiques, sauf la boule.

De chaque côté, creusées dans la maçonnerie, on voit deux petites cavités où l’on déposait des bougies.

La dédicace post-mortem, porte le nom de la donatrice (et c ‘est la seule dans ce cas à Berlaimont).

Chapelle vouée à Notre Dame de Bon Secours par Marie Rosé Laurent décédée le 23 août 1845 priez pour nous

« La date gravée est donc celle du décès de Marie Rosé Laurent et non pas celle de l’érection ».

Hagiographie.- Invocation faite à la Vierge pour les « bons secours » au ‘elle peut apporter. Ce culte est très universel : on le retrouve, par exemple, à Bonsecours, dans le Hainaut Belge, qui est un grand centre de pèlerinage depuis le milieu du 16e siècle environ. A l’origine, on vénérait une image de la Vierge, placée dans le creux d’un chêne, sous le vocable de Notre Dame du chêne d’entre deux bois. On construisit ensuite une chapelle qui fat bénie par l’archevêque de Cambrai le 21 novembre 1637, puis on l’agrandit de 1643 à 1645. Protégée de la peste en 1648, la paroisse de Péruwelz fit voeu de se rendre processiomellement en pèlerinage à Bonsecours. L’église actuelle, de style néogothique, fat consacrée en 1895 et reçut le titre de basilique mineure en 1910. (Procession le 1er dimanche de juillet).

Notre Dame du Rosaire [rue de la Gare]

Actuellement placé dans une propriété privé, rue de la gare, cet oratoire était bâti autrefois à Bâchant et daterait de 1814.
Lors de la vente du terrain sur lequel il se trouvait, et devant la perspective de nouvelles constructions qui l’auraient mis en péril, il fut décidé de le démonter et de le transférer à Berlaimont pour le sauvegarder.

Notre Dame du St Rosaire priez pour nous Salve Regina 1814

Hagiographie.- Cette fête fut instituée en souvenir de la protection de la Sainte Vierge, lors de la bataille de Lépante, le 7 octobre 1571. Toute la chrétienté s’était unie au pape dominicain Pie V pour obtenir de Marie, par le rosaire, la victoire sur les turcs. La récitation du chapelet remonte au moins au 12e siècle. Fête le 7 octobre.

Saint Antoine PPN [rue Turenne]

Edifice en ciment de forme cylindrique dont on peut encore lire l’inscription.
Saint Antoine PPN
Inclus dans un des piliers de la grille d’entrée, à ce jour rien ne permet de dire si il est antérieur à la construction de la maison.

Chapelle Saint-Antoine de Padoue [Place du Sarsbaras – n°26 chemin des Vignerons]

Histoire : La romanisation et la christianisation de la Gaule ont favorisé l’implantation de vignes jusqu ‘à la période de la Renaissance, ceci dans toutes les régions de la Gaule y compris à Berlaimont.
Si l’on regarde les volutes qui encadrent la niche, on pourrait aisément la classer dans la quatrième génération (aux environs de 1770) . Toutefois, son excellent état de conservation nous permettent d’émettre quelques doutes sur son ancienneté.

Sa forme galbée et sa croix de pierre nous laissent penser qu’elle daterait davantage de 1926.

De plus l’inscription Gaudier-Rembaux (marbrier à Aulnoye-Aymeries) renforce cette hypothèse.

St Antoine de Padoue priez pour nous

En bas du monument inscrit en petit caractère :

Gaudier – Rembaux Aulnoye – Nord

Hagiographie.- Saint Antoine était de la famille de Godefroy de Bouillon. Il est né à Lisbonne vers 1195. En 1220, il entre à Coïmbre dans l’ordre des franciscains. Espérant la grâce du martyre, il obtient de partir en mission en Afrique du Nord. Malade, son retour au Portugal est décidé, mais une tempête détourne son bateau vers la Sicile puis l’Italie. Ses talents exceptionnels de prédicateur se révèlent alors, surtout dans la lutte contre les Albigeois. De 1223 à 1226, son apostolat s’exerce dans le midi de la France. Il meurt à Padoue, le 13 juin 1231 et il est canonisé en 1232 par le pape Grégoire IX. Les nombreux miracles obtenus par l’intercession de Saint-Antoine, notamment pour retrouver les objets égarés, font de lui l’un des saints les plus populaires. Voici l’exemple d’une prière souvent entendue dans la région : « Saint Antoine de Padoue, vous qui voyez tout, rendez-nous ce qui n’est pas à vous ».

C’est le patron des faïenciers, des voyageurs, des marchands de fraises et dans notre région des crosseurs en plaine. On l’invoque principalement pour retrouver les objets perdus, mais aussi pour l’heureuse issue des couches, pour obtenir la maternité, pour les bêtes de somme, contre la fièvre et les démons. On le représente avec l’habit du franciscain plissé à la ceinture par une cordelière. Attributs : la branche de lys (pureté), l’enfant Jésus debout ou assis sur un livre. Fête le 13 juin.

Chapelle Sainte Marie [derrière l’Eglise]

De la Chapelle Sainte Marie, que l’on voyait encore il y a quelque temps près du collège des garçons en direction de la Grande Carrière, il ne reste qu’un bandeau de pierre portant des inscriptions dont notamment une date : 1687.
Celui-ci a été réincorporé dans la maçonnerie de cette nouvelle chapelle construite en briques.

Une grille, doublée d’une vitre, protège une statuette de la Vierge.

Ste Marie mère de Dieu prie povr novs mstre ate Wach…. p Bre te at fait bastir cette chapelle l’an 1687

II faut lire :

Maître Wach a fait bâtir cette chapelle l’an 1687

Hagiographie.- Selon la coutume, la Sainte Vierge reçut son nom, Marie, quelques jours après sa naissance. Le nom, pour les juifs, était plus qu ‘un signe de langage, il exprimait la nature même de la personne. Les Pères et les

Docteurs de l’église ont souvent recherché le sens du nom de Marie, et l’ont interprété de différentes manières : étoile de la mer, souveraine, protectrice. La fête du saint nom de Marie a été établi dans l’église par le pape Innocent III, en reconnaissance pour la victoire remportée sur les turcs, à Vienne en 1683. Fête de la nativité de la Vierge, le 8 septembre.

Chapelle Dieu [Chemin des Hayzettes – Sarsbaras]

Dédiée à  » Ste-Marie Auxiliatrice ?

Datée de 1856, les inscriptions votives rédigées en latin et en grec, nous apprennent que cette chapelle a été dédiée à Sainte-Marie Auxiliatrice.
De même que la chapelle Notre Dame de Bon Secours, enchâssée dans un mur de la rue Fernand Thomas, elle est constituée de colonnes de pierres de forme rectangulaire, avec qui plus est, le socle bien marqué par rapport au fût (il est à signaler que cette chapelle a été fort bien restaurée par les soins de M. Michel Masque!ier).

Il faut comprendre :

Secours des Chrétiens
Priez Pour Nous (Ora Pro Nobis en latin.)
Den1s Guéri ou M., Denis qui a été guéri (en lettres grecques) 1856 (en chiffres romains)

Chapelle Saint-Michel [rue de la Chapelle Saint-Michel]

Datée de 1736, elle appartient déjà à la troisième période. C’est une colonne de pierres de forme hexagonale, ce qui est rare dans la région, surmontée d’une boule et d’une croix métallique. Son socle est partiellement enterré suite aux travaux de voirie ayant rehaussé la rue de ladite chapelle. Sa dédicace, en latin, nous rappelle que la ville a pour patron ce saint que l’on voit, dans la statuaire, tuer le diable.
Elle fut très longtemps le but d’un pèlerinage qui avait lieu le 8 mai, pour commémorer l’apparition de Saint-Michel au mont Gargan, en Apulie, vers 495. Les conscrits du siècle dernier allaient planter le Mai près de cette chapelle dédiée au Saint patron de la paroisse.

Sancte Michael ora pronobis 1736

II faut lire : Saint Michel priez pour nous

Hagiographie.- Saint Michel Archange, en hébreu « qui est semblable à Dieu », est le chef de la milice céleste. Il protégea l’arche de Noé du déluge, il arrêta le bras d’Abraham prêt à frapper Isaac, il ouvrit les flots de la mer Rouge au peuple de Dieu, il protégea Daniel dans la fosse aux lions et gagna sa bataille contre Lucifer. Ce fut lui encore qui fit tomber les chaînes dont Saint Pierre était chargé. Il fut enfin, avec Sainte Catherine et Saint Marguerite, l’un des saints qui donnèrent à Jeanne d’Arc sa mission. C’est l’un des principaux patrons de la France. Nombreuses sont les corporations qui l’ont pris pour protecteur. Citons, entre autres, les escrimeurs et maîtres d’armes, les doreurs, les fromagers, les épiciers, les boulangers, les merciers, les bonnetiers, les chapeliers, les tailleurs. On l’invoque, selon les besoins, pour ou contre la pluie et pour la bonne mort. On le représente, terrassant le dragon, ou présentant à l’enfant Jésus des balances dont les plateaux contiennent les âmes des justes, ou enfin combattant les anges rebelles. Fête le 29 septembre.

Chapelle Saint-Roch [rue Fernand Thomas]

Elle donna un temps son nom à la rue dans laquelle elle se trouve et plus précisément jusqu’en 1944, où elle fut baptisée rue Fernand Thomas en souvenir d’un jeune homme mortellement blessé au cours de l’incendie du clocher de l’église de Berlaimont le samedi 2 septembre 1944.
Elle fut érigée en 1860 par toute la paroisse en remerciement à Saint Roch pour avoir épargné à Berlaimont les ravages d’une épidémie de « peste » qui sévit dans la région.

C’est en fait plus un oratoire qu’une chapelle, comportant une entrée et une petite pièce où se trouve un autel. Sur celui-ci, on peut admirer un joli Saint Roch en bois polychrome, oeuvre des « F ‘seux d’Bons Dieux » de la région.

Hagiographie.- Il naquit à Montpellier, vers 1295. Il avait vingt ans à la mort de ses parents ; il distribua alors ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage à Rome. A son retour, il traversa la Toscane. Comme il y avait une épidémie de peste, il se consacra au soin des malades et à l’ensevelissement des morts. Il se retira dans une cabane abandonnée où, par ordre de la providence, un chien venait lécher ses ulcères et lui apportait sa nourriture. Rentré à Montpellier, on le prit pour un espion et il passa les cinq dernières années de sa vie en prison. Il mourut en l’an 132 7. Son culte a été très important, au cours des siècles, en raison des nombreuses épidémies qui ravagèrent l’Europe, depuis la peste au 14e siècle jusqu ‘à la « grippe espagnole » durant la guerre 14-18. C’est le patron des médecins, des chirurgiens, des pharmaciens, des carriers et des paveurs, à cause de son nom, des brossiers, des fripiers, des brocanteurs et des confréries d’ensevelisseurs. On l’invoque contre la peste et les épidémies, la contagion, le choléra, mais aussi les maux aux genoux et aux jambes, lors des tremblements de terre et des calamités publiques. Il existait à Andelain, dans l’Aisne, une statue de Saint Roch qui guérissait des morsures de chiens enragés. Une procession a lieu à Incourt, dans le Pas-de-Calais, il est représenté en pèlerin avec son bourdon, sa gourde et sa panetière. Il montre, sur sa cuisse, un bubon pestilentiel ; un chien, lui apportant un morceau de pain, l’accompagne. Fête le 16 août.

Notre dame de la Délivrance [La Vierge Noire]

Son histoire.- Pourquoi la Vierge Noire est-elle blanche !
Le 4 novembre 1918, les troupes britanniques arrivent à Berlaimont par la forêt de Mormal aux abords de la Tête Noire. C’est alors que les armées allemandes se replient vers le sud de la forêt et déploient leur artillerie sur la rive droite de la Sambre de Leval à Bâchant. Devant ce déploiement de canons, les habitants, craignant de se trouver entre deux feux d’artilleries adverses, s’étaient réfugiés dans les caves et les abris de fortune et firent le voeu d’ériger à la Vierge une statue si la ville était épargnée. Elle le fut effectivement car elle souffrit cent fois moins que d’autres communes, certaines détruites parfois en quasi-totalité. Le voeu fut tenu et respecté, restait à le réaliser. Ce furent deux dames : Mme Vandenbusche, alors directrice de l’école Saint-Michel, et Mlle Jeanne Demade qui se chargèrent de la collecte auprès des berlaimontois. Celle-ci permit l’acquisition de cette statue à laquelle on donna le nom de NOTRE DAME de la DELIVRANCE.

Comme cette vierge était en fonte elle se noircit très rapidement avec le temps. Son nom d’origine subit alors le sort de certains êtres humains dont le sobriquet occulte totalement le prénom ou le nom officiel d’origine. Elle s’appela donc selon le langage courant : Vierge Noire.

Le terrain sur lequel fut implanté le socle et au sommet de celui-ci la statue elle-même a été donné gracieusement à l’association diocésaine de l’archevêché de Cambrai par Mme François de Saint-Aubin née Applincourt du Sarsbaras, le hameau d’ailleurs commence à l’endroit où se trouve la vierge. Cette parcelle de terrain de quelques dizaines de m.2 est toujours propriété de l’association diocésaine chargée de la gestion des biens immobiliers de l’archevêché de Cambrai.

Le 15 août 1921, tout est au point pour l’inauguration et la bénédiction de Notre Dame de la Délivrance. Elle est érigée au milieu de la parcelle de terrain triangulaire sur son socle telle qu’elle est toujours actuellement.

Les années passent et la seconde guerre mondiale éclate. C’est le vendredi 17 mai 1940 que les troupes allemandes entrent à Berlaimont. Les berlaimontois ont encore en mémoire les ravageMe la précédente guerre (au cours de la guerre 14-18, les allemands raflaient tous les objets en métal non ferreux : fonte, cuivre, laiton, plomb, étain… qu ‘ils soient privés ou publics afin alimenter leur industrie d’armement). Des habitants de Berlaimont ayant vécu la guerre 14-18 prirent peur, forts de la triste expérience vécue 20 ans auparavant et ils pensèrent immédiatement à cette statue en fonte. Ils eurent alors l’idée de la peindre en blanc donnant extérieurement l’apparence d’une statue en plâtre. Le subterfuge réussit à merveille et la statue demeura inviolée sur son socle, voilà pourquoi la vierge noire est blanche !

Pèlerinage.- Le 15 août : invoquant le ciel en le priant d’assurer la paix parmi les hommes.

Remerciements

  • à Mme et M. Albert Dehove (« décédé il y a 52 ans) qui se sont chargés bénévolement de l’entretien de la vierge et de l’environnement depuis son érection en 1921 jusqu ‘à leur décès.
  • à Mme Renard, née Anne-Marie Bascourt, petite fille de Madame de Saint-Aubin, qui assura pendant de nombreuses années, au 15 août, l’entretien et le fleurissement de la statue.